épisode 31
C’est devenu mon mantra de guérison numéro 1. Parce que, quel que soit le moyen d’expression que vous choisirez, la communication sera toujours, le maillon fondamental pour panser vos blessures.
Dans ces formes de communication, je compte :
- La communication à soi-même,
- La communication à autrui,
- Et, le silence.
Car, oui, faire le choix conscient de garder le silence, c’est envoyer un message clair à autui et à soi-même. Le silence est donc une forme de communication parfois nécessaire, car parfois plus judicieuse. Le silence est selon moi une forme de communication aussi précieuse qu’efficace. Parce que parfois, derrière le silence, il y a un message bien plus clair et donc puissant qu’il n’y a derrière les mots.
Ayant peur du conflit, j’ai longtemps fuit la discussion. J’ai longtemps accepté et approuvé des choses qui n’étaient pas alignées avec mes opinions, dans le simple but de ne pas avoir à me confronter à la divergence. Pendant longtemps donc je garda le silence; mais vous l’aurez compris, pas le même genre de silence que je vous citais plus tôt. Ce silence forcé, c’est un silence qui nous ronge et nous enlise dans nos émotions négatives. C’est un silence qui nous contraint à supporter sur nos épaules un poids bien trop lourd à porter.
Dans cette peur donc complètement irréaliste que j’ai entretenu, j’ai cultivé en moi des non-dits. Et, à l’époque, je ne connaissais pas encore l’écriture et ses bienfaits.
Ma peur, je la nourrissais par des suppositions. Celles qu’un conflit naitrait nécessairement d’un échange de paroles. Tout simplement parce que je partais du principe que dès lors qu’il y avait divergence d’opinion, il y avait conflit. Le conflit est dans l’absolu Ok, si nous sommes en mesure d’assumer sa position, d’assumer ses choix et d’assumer les arguments que l’on défend.
D’un point de vue général, communiquer consiste à extérioriser par des mots, des pensées, des émotions. Le fait de mettre des mots sur nos maux, nous permet de les conscientiser. De reconnaître explicitement leur existence. Nous pensons parfois que nos blessures passées ont totalement été guéries, ou encore que telle expérience ne nous a absolument pas touchée. Seulement inconsciemment, nous avons tendance à cultiver des émotions intérieures que nous ne soupçonnions pas.
A cet instant même, je suis en train d’écrire ces lignes. Et c’est aussi pour moi une forme de communication, de catharsis. Je pourrais à vrai dire tout à fait garder ces réflexions pour moi, dans mon journal. Car la réalité est que ce travail que j’effectue ici et maintenant, et clairement le même que celui que j’effectue chaque matin dans mon carnet.
Ce podcast, c’est une des formes de communication que j’ai choisi pour mettre des mots sur mes maux. Mes maux ne sont pas nécessairement des souffrances que je porte en moi. Mes maux, ce sont tout simplement des plaies à vives, des vulnérabilités fragiles, des blessures encore visibles. Au fond, nous ne guérissons jamais totalement des expériences douloureuses que nous traversons, au sens où, chacune de ces expériences, aura laissé une marque indélébile sur notre peau.
Et c’est, dans un sens, très bien ainsi.
Ce travail que nous effectuons sur nous-même est un travail finalement perpétuel. Mais à chaque case que nous cochons, nous passons un peu au niveau supérieur. On s’offre la possibilité d’ouvrir de nouvelles portes à la connaissance que nous avons de nous même.
Je n’ai jamais eu peur de souffrir. Je n’ai jamais fuis le risque. Parce que la difficulté et la douleur, sont deux sentiments qui peuvent nous élever extrêmement hauts si nous comprenons comment les transformer.
L’écriture a croisé mon chemin quelques moi après le chemin que j’ai entrepris dans le yoga. Et au fond, je crois que c’est aussi pour cela que j’ai à coeur de partager un concept bien plus large du yoga avec vous. Le yoga m’a guéri, mais aussi parce que l’écriture a pris une place importante sur ce chemin.
Nous avons tous quelque chose à dire, quelque chose à exprimer. Ce qui nous empêche de le faire, c’est bien souvent, comme je vous l’expliquais, la peur du conflit. Mais aussi la peur du jugement. Craindre d’être jugée est la preuve d’un manque d’assurance, d’un manque de confiance en soi.
Ma gorge était à l’époque liée, ma voix étouffée. J’étais ce petit oisillon un peu perdu, dont la couleur avait été ternie par les relations et les expériences douloureuses. Je cultivais la tristesse, et dans ce cercle vicieux que j’avais moi-même créée, je ne trouvais pas d’échappatoire.
L’un des plus grands obstacles que j’ai eu à surmonter fut le silence qu’on m’imposa. J’avais le courage d’exprimer mes opinions, l’assurance de faire face à la divergence. Et devant cette volonté, je me retrouva face à un mur. Un mur de pierres, qui ne me permis pas de communiquer mes maux, avec mes propres mots.
Et peut-être est-ce là l’une des plus belles forces que nous pouvons développer pour nous élever. Celle d’accepter que nous ne pouvons pas tout contrôler. Celle d’accepter que nous n’avons pas systématiquement la liberté de dire. Celle de prendre suffisamment de recul pour comprendre que, par le silence que l’on nous impose, le message qui en ressort est finalement bien plus clair et limpide que les mots ne l’auraient été. Plus nous nions cette vérité et donc notre propre vérité, plus nous perdons en clarté. Notre vision s’obstrue, et nous nous égarons sur notre chemin.
Ecrire est un exercice bien plus complexe qu’il n’y parait. Mais O combien puissant. S’écrire à soi, c’est pour moi tout aussi difficile que d’écrire ou de parler à quelqu’un d’autre. L’étape la plus difficile à assumer, est finalement celle de l’expression. Mais lorsque nous sommes mis face au silence, alors la seule et unique forme de communication qu’il nous reste, c’est la communication à soi-même.
L’écriture m’a permise d’assumer qui j’étais.
L’écriture m’a permise d’assumer mes émotions, mes pensées, mes sentiments.
L’écriture m’a permise de comprendre mes blessures pour entreprendre ma guérison.
L’écriture m’a permise de m’accepter en tant qu’être humain imparfait, et d’embrasser pleinement ces imperfections.
Car ce sont ces dites imperfections, qui font ma singularité.
Alors écrivez.
Ecrivez sans réfléchir, sans peur du jugement des autres.
Ecrivez pour vous, écrivez pour vous libérer.
Adeline
Re coucou ,
Je suis triste de ne plus rien recevoir de ta neuwletter …. je ne me suis désincrit a rien . Si tu sais y regarder car j’ai beau remettre mon prénom et mon adresse email rien y fait . Même ton ebook gratuit pour l’ajouter à tes ebook je ne sais plus l’avoir . Grrr . Si tu sais me re encoder de ton coter voici mon adresse email: adelyn_vml@hotmail..com j’ai essayer t’envoie email pour te prévenir que je ne recevais plus Luna j’ai erreur destinataire la .pfff . Bisous Adeline .moi qui adore tes neuwletter .merci bcp . Gros bisous.